La représentation des forces de la nature sous forme d’une tempête menaçant un paysage de montagne a toujours paru un moyen efficace pour les peintres romantiques de la génération de Watson d’évoquer le sublime et tout ce qui dépasse l’homme. Dans ce paysage désolé, on remarque, de chaque côté de la composition, des arbres décharnés suggérant les embranchements des éclairs qui ne manqueront pas de s’abattre sur les lieux. Seul un ours, sur les rochers à gauche, paraît s’inquiéter de ce qui se prépare. Le message véhiculé par cette scène grandiose est que l’être humain et le monde animal sont impuissants devant la force de la Nature.
Réseau canadien d'information sur le patrimoine
Musée des beaux-arts de Montréal