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Première Église de Batiscan
18e siècle, vers 1708
Batiscan (Québec), Canada
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Credits:
Dessin de Berthe - I. Brunelle, de Batiscan

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Mal entretenu, le premier presbytère croule sous le poids de l'âge au début du 19e siècle. Une estimation des coûts de réparation est effectuée mais se voit jugée trop élevée par les paroissiens. Ils décident alors de faire démolir le presbytère et d'en reconstruire un second à même les fondations. C'est ainsi que l'on construit le deuxième presbytère de Batiscan. Pour qu'il dure longtemps, on maçonne des murs de 32 pouces d'épais, faits en pierres. Comme on trouve peu de pierres des champs à Batiscan, il faut aller les chercher à Saint-Pierre-les-Becquets, sur la rive sud du Fleuve. Pour faciliter leur transport d'une rive à l'autre, on doit attendre l'hiver, alors que le Fleuve est gelé, ce qui permet aux chargements de traverser le pont de glace, toujours surveillé par le maître de grève.

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Deuxième presbytère de Batiscan
20e siècle, avant 1922
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Vieux manoirs, vieilles maisons, publié par la commission des monuments historiques de la province de Québec en 1927

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À cette époque, le terrain de la Fabrique constitue le coeur des activités de la paroisse. On y retrouve l'église, le presbytère et le cimetière, mais également le moulin banal. L'emplacement du premier moulin banal, où les censitaires avaient l'obligation de faire moudre leurs grains, se situait au centre de la seigneurie, à proximité du Fleuve. Ce site constituait un point d'attraction.

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Schéma du site
Du 17 au 19e siècle
Batiscan (Québec), Canada
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Credits:
Dessin de Berthe - I. Brunelle, de Batiscan

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Vu l'augmentation rapide de la population, l'église n'arrive plus en 1865, à accueillir ses paroissiens, faute d'espace. Plusieurs racontent que lors des offices, on devait s'asseoir sur des seaux de bois renversés ou tout simplement demeurer debout. La situation jugée inacceptable, la Fabrique projette de construire une nouvelle église.

En ce qui concerne son emplacement, il est décidé qu'elle siège plus près du coeur du village, qui s'est déplacé vers l'est au fil des ans. Un nouveau presbytère sera également construit aux côtés de l'église. Afin de satisfaire les paroissiens mécontents de changer l'emplacement de l'église et d'ainsi payer la construction d'un nouveau presbytère, Wenceslas Fréchette promet d'assumer les frais de l'érection. Fin négociateur, il reçoit en échange le vieux presbytère, l'ancienne église, ainsi que les terrains sur lesquels ils sont situés.

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Église Saint-François-Xavier de Batiscan
Fin 19e siècle
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Pinsonneault

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Presbytère actuel
Fin 19e siècle
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Société historique de Batiscan "Batiscan et son Histoire"

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LA VIE ÉCONOMIQUE DE BATISCAN

Du début de la colonie à la fin du XVIIIe siècle, Batiscan vit d'agriculture. Au milieu des années 1860, l'économie de la paroisse passe d'agricole à navale. Le coeur du village se déplace donc vers les quais campés à l'embouchure de la rivière, afin de favoriser davantage le commerce maritime et l'industrie navale. Néanmoins, cette économie se transforme avec la montée de l'exploitation forestière régionale, qui se structure avec l'arrivée de nombreuses scieries en Mauricie. Elles sont généralement de petite envergure et emploient des dizaines de journaliers saisonniers. Leurs champs d'activités touchent à la fois le commerce local et le marché international.

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Déplacement de la paroisse
21e siècle, vers 2008
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Luc Béraud

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Plage de Batiscan
19e siècle, vers 1895
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Pinsonneault

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Quai à Batiscan
20e siècle, vers 1904
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Pinsonneault

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On observe également une croissance substantielle des commandes de bois et des navires avec l'entrée en guerre de l'Angleterre, au sein du conflit napoléonien. Par conséquent, des scieries et un chantier naval s'installent sur la rivière Batiscan. L'arrivée de ces industries de taille modeste, donne à la paroisse un souffle de prospérité.

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Price Brothers
19e siècle, vers 1860
Batiscan (Québec), Canada

Credits:
Prudent Lafontaine