27

Desjardins, le "champion canadien"
Vers 1905
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Reproduction d'une décalcomanie utilisée pour le matériel de la Compagnie Desjardins

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En 1899, les produits de l'entreprise " Desjardins et Paradis " prennent pour marque de commerce, le nom de " Champion canadien ". Ce nom démontre bien l'ambition, mais aussi le souci de qualité de Charles-Alfred.

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Action de la Compagnie Desjardins (recto)
1901-1915
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection du Musée régional de Kamouraska

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En 1901, la société change de nom. Elle devient " La Compagnie Desjardins " avec comme président Charles-Alfred. Les autres actionnaires sont Joseph et Maurice Rioux, de Trois-Pistoles, Théophile Darisse (futur beau-père d'Éva Desjardins), Joseph Desjardins (fils de Charles-Alfred), Jean-Thomas Ouellet et Joseph Paradis, tous de Saint-André de Kamouraska, Hector Lachance, de Lévis, Marcellin Pettigrew (gendre de Charles-Alfred), de Québec, ainsi que Cyprien Ouellet, de Saint-Germain de Kamouraska.

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Mariage d'Alfrédine Roy dit Desjardins et de Joseph-Louis Roberge
12 August 1897
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada
TEXT ATTACHMENT


Credits:
Collection d'Anne Laporte
Photographe : Montmyni et Cie, Québec (Québec)

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À compter de 1902, la compagnie paye ses employés par des bons échangeables dans les commerces de Charles-Alfred, notamment son magasin général le " Syndicat des cultivateurs ". Décrié par de nombreuses personnes, ce système sera abandonné suite au départ de la compagnie de son initiateur, Jos. L. Roberge, époux d'Alfredine, en 1908.

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Vue intérieure du Syndicat des cultivateurs
Vers 1915
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection Anne Laporte
Photographe : Éva Roy dit Desjardins

34

Vue de la façade du Syndicat des cultivateurs
Vers 1915
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection Hélène Fillion Martin
Photographe : Éva Roy dit Desjardins

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Les trottoirs de bois
Vers 1910
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada
AUDIO ATTACHMENT


Credits:
Collection du Musée régional de Kamouraska
Fonds Famille Desjardins
Photographe : Éva Roy dit Desjardins
N.A.C. P2006.284

36

En 1903, Charles-Alfred est préoccupé par l'état des trottoirs de bois et l'étroitesse du chemin du village de Saint-André. Il demande alors au Conseil municipal d'effectuer des travaux de réfection. Obtenant une réponse négative, il mobilise la majorité des citoyens du village et obtient leurs signatures dans une pétition adressée au ministère des Affaires municipales. Le gouvernement québécois autorise ainsi la création du village d'Andréville (détaché de la paroisse). Évidemment, l'une des premières décisions du nouveau conseil municipal sera de voir la réparation des trottoirs de bois ainsi que l'élargissement du chemin tel que souhaité par Charles-Alfred. Ces travaux lui procureront l'occasion de circuler en toute sécurité avec son automobile (la 1ere à l'Est de Québec).

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On déplace des maisons pour élargir le chemin
Vers 1903
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection du Musée régional de Kamouraska
Fonds Familles Desjardins
Photographe : Éva Roy dit Desjardins
N.A.C. P2005.157

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Carte postale offrant une vue d'ensemble des installations de la Compagnie Desjardins de Saint-André
Vers 1920
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection du Musée régional de Kamouraska
Fonds Famille Desjardins
Photographe : inconnu
N.A.C. P2005.102

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Couvent de Saint-André
24 January 1926
Saint-André de Kamouraska (Québec), Canada


Credits:
Collection du Musée du Bas-Saint-Laurent

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En 1904, Charles-Alfred obtient la location d'une voie d'évitement et d'un entrepôt à la gare ferroviaire de Saint-André à un coût annuel de 1 $. La même année, il contribue à la fondation du couvent de Saint-André. À la fois pensionnat et externat pour jeunes filles, cette institution jouera également le rôle d'hospice pour les personnes âgées de la région de Saint-André. Après une absence de 18 ans, les sœurs de la Charité, qui avaient été présentes de 1885 à 1888 à Saint-André, reviennent en 1907 à la fin des travaux de construction principalement payés grâce à Charles-Alfred.